L’intérêt de recourir à un AMO en copropriété

Les copropriétés font rarement appel spontanément à un Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO). Pourtant, le syndicat des copropriétaires est par définition un Maître d’OuvrAge au fonctionnement complexe (cf. définition de la MOA « éclatée ») et peut donc par nature avoir du mal à assumer ses missions de maître d’ouvrage de manière efficace. En effet, les syndics et les copropriétaires n’ont pas toujours une compétence technique et il est important de disposer d’un tiers de confiance qui puisse expliquer et faire de la pédagogie.

Pour mémoire, les missions de l’AMO lors d’un projet de travaux important sont les suivantes :

  • Déterminer l’opportunité de réaliser des travaux (par le vote d’un diagnostic technique global notamment) ;
  • Élaborer un programme de travaux par le vote d’une étude de maîtrise d’œuvre ;
  • Fixer une enveloppe financière lors du vote des travaux et des modalités de financement : recouvrement des quotes-parts travaux, mise en œuvre des outils de financement (décision relative à la mise en place d’un prêt collectif, mobilisation des subventions existantes, etc.).

Chacune de ces étapes est impactée par différents freins qui rendent la prise de décision difficile au sein d’une copropriété pour réunir au même moment l’adhésion d’une majorité de copropriétaires, aux profils et aux trajectoires patrimoniales divers.

L’AMO en copropriété doit permettre au syndicat des copropriétaires d’assumer ses missions de maître d’ouvrage et de lever les freins organisationnels, juridiques, administratifs, fi nanciers, techniques lui permettant d’aboutir à un projet de travaux cohérent et maîtrisé.

L’AMO en copropriété doit donc veiller à s’intéresser aussi bien à la dynamique collective qu’aux situations individuelles, dans l’intérêt du projet.

La plus-value d’une AMO en copropriété est donc significative à deux égards :

  • Le syndicat des copropriétaires est typiquement un maître d’ouvrage n’ayant pas de compétences particulières dans la réalisation d’un projet de travaux et ayant par ailleurs des difficultés à assumer ses missions dans ce rôle, le lien conseil syndical – syndic – AG n’étant pas toujours fluide (délais, ajustements, doubles validations, etc.) ;
  • La maîtrise d’œuvre n’a pas nécessairement l’habitude de ce type de maîtrise d’ouvrage éclatée entre différentes instances, de sa complexité de fonctionnement et de prise de décision : certaines choses qui peuvent être très rapides et fluides avec un maître d’ouvrage unique (propriétaire privé, bailleur social) le sont beaucoup moins en copropriété.

À cela s’ajoute, ces dernières années, la complexité des projets à mettre en œuvre, en particulier dans l’intégration de travaux d’économie d’énergie : adopter l’approche globale de travaux en copropriété nécessite encore plus que le maître
d’ouvrage puisse assumer clairement ses missions et que la maîtrise d’œuvre puisse efficacement réaliser les siennes.

article selon Coach Copro : [Cahier des charges] Maitrise d’œuvre : rénovation architecturale et énergétique Page 41 sur 45, version du 20/03/2023

NOTA de May’Copro :

Bien faire attention car à ce jour la Maîtrise d’Oeuvre commence à très bien roder son business en proposant maintenant son offre alléchante avec DTG, conception, exécution et AMO, le tout clé en main. Il faut bien comprendre qu’il n’est pas possible de faire l’ensemble avec un seul cabinet car la neutralité ne peut être présente et les abus sur de tels montants de travaux sont conséquents. Il paraitra très prochainement des histoires de ce genre dans la presse, je vous le promets.

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